Il n’y a plus rien à dire sur le télétravail !
Tout a été dit et pourtant encore si peu de fait
Des centaines d’articles, d’interview et ce depuis les années 2000 !
Depuis le mois de mars, l’explosion des écrits, des partages et témoignages sur la mise en place du télétravail n’est à l’évidence pas proportionnelle aux cas concrets de transformations des organisations en télétravail.
Rappelons que le télétravail a été intégré comme « méthode de travail » dans les années 90.
Rappelons qu’il a été légiféré en Europe en 2002 et en France…en 2017. Déjà 20 ans dans la vue!
20 ans après, nous nous questionnons sur sa perdurance.
Là où il peut y avoir l’opportunité d’alléger certaines organisations en faisant une place à une méthode de travail qui ne fait pas rougir ses indicateurs (performance, concentration, autonomie professionnelle, qualité de vie au travail etc…), on le relègue encore à une place sans importance.
Qu’est ce qui fait que la France voit près de 10% de ses travailleurs actifs télétravailleurs (dont les métiers sont concernés par le télétravail) là où la moyenne Européenne se situe à près de 20% et les États Unis à 30% ?
J’irai donc voir à un autre niveau d’échelle et « creuser » là où cela fait un peu plus mal…là où l’on écrit un peu moins finalement.
Quand on a relevé les défis suivants :
- identifié les métiers concernés,
- organisé le travail, donné le cadre,
- réglé les problèmes informatiques, de sécurité, de serveurs, d’attaques éventuelles des anonymous,
- prévu le planning avec les jours avec et les jours sans, les jours de réunions,
- mis en place les outils collaboratifs nécessaires
Qu’est ce qui fait que nous sommes autant résistants au changement ?
Ceux qui le savent ont mis du temps à l’avouer, pourtant ils ont été pris la main dans le sac avec le confinement.
Le télétravail est le symbole, le traceur, le révélateur des services dans lesquels la confiance manque cruellement aux relations professionnelles dans le quotidien.
Le télétravail est le nouveau «google maps » des lieux de travail dans lesquels il y a une difficulté à l’autonomie et la progression professionnelle.
Pendant 40 ans, les excuses n’ont pas manqué sur les difficultés de mises en place. Pourtant, pris dans le pot de confiture certain(e)s n’ont plus pu cacher longtemps leur aversion pour le télétravail.
La personnification d’un problème lancinant a fait surface emportant avec elle les derniers espoirs pour celles et ceux qui pensaient s’accrocher aux excuses et le voir émerger un jour.
Ce sont les mêmes qui font le deuil de cette pratique dans certaines organisations, ayant compris désormais que certains lieux ne l’autorisaient pas.
Le seul argument de cette mauvaise foi masquée depuis maintenant 40 ans est bien que « sans visuel » on craint quant à l’investissement derrière l’écran.
Motif qui doit être entendu. Mis sous le tapis, nous pourrions bien repartir pour 40 ans de pénitence.
Comme le fruit pourri à cause de la branche sur laquelle il pousse, cette révélation a le mérite d’être officiellement avouée et entendue. Sinon, comment imaginer changer sans travailler sur la vérité ?
Maintenant que le sujet est identifié, il reste à se remonter les manches et aider ceux qui ont « avoué » leur limite à la dépasser sans douleur.
Comme toute nouvelle peur identifiée et assumée le pas le plus important a été réalisé, il est désormais possible de les dépasser en pensant solutions.
Je vous invite à aborder ce sujet sans tabou entre managers en participant au webinaire du 21 octobre sur le sujet.
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